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Visiter la Roumanie en camping car
Visiter la Roumanie en camping car
Envoûtante Roumanie
Depuis quelques années, beaucoup d’entre-vous choisissent de partir vers les pays de l’Est pendant l’été. Prix attractifs, notamment du point de vue carburant, dépaysement assuré et beauté des paysages sont autant d’arguments en faveurs de ces destinations. Parmi celles-ci la Roumanie. Un pays aux mille facettes, envoûtant et encore méconnu.
Complexe, généreuse, mais aussi parfois secrète, la Roumanie est comme un joyau à mille facettes dans un écrin verdoyant et somptueux. Les gens qui y vivent sont fiers et chaleureux. Ils vous accueilleront avec un large sourire et une main tendue agrémentée le plus souvent de quelques paroles en français. La Roumanie, c’est le pays qui ne laisse pas indifférent ses visiteurs par ses contrastes et les surprises qu’il réserve Campagnes bucoliques, forêts immenses, montagnes aux panoramas époustouflants, plaines cultivées égayées par les couleurs du printemps, villes au passé chargé d’histoire où l’on s’est battu encore récemment pour l’indépendance et la liberté, citées modernes tournées vers le futur, la Roumanie, c’est tout ça à la fois ! Carrefour d’influences, occidentales, romaines et slaves, byzantines, la Roumanie est comme un patchwork d’une grande richesse humaine.
Malgré les échanges d’antan, ce pays s’avère méconnu pour beaucoup de Français. Et pourtant, il est merveilleux et l’on communique facilement avec les habitants. Il est courant de croiser une personne parlant français car notre langue était apprise à l’école. Aujourd’hui, elle est supplantée de plus en plus par l’anglais ! Malheureusement, ce phénomène se généralise en Europe de l’Est. Selon les sources officielles ¼ de la population parle la langue de Molière et, plus surprenant, connaît très bien l’histoire de France comme notre littérature. Les Roumains se montrent chaleureux et hospitaliers surtout dans les régions Nord du pays, justement là où nous voulons vous emmener. Venant de Hongrie, nous passons la frontière à proximité de Satu Mare qui sera notre première ville d’étape. Nous y arrivons en début de soirée.
Les différents reportages réalisés lors de l’entrée dans l’Union de la Roumanie décrivaient un pays peu sur, avec des brigands à chaque tournant. Heureusement, Marc et Gwen un couple de baroudeurs croisé au gré des voyages, nous avait rassurés. Ils y avaient séjourné l’année passée et en étaient revenus enchanté. Et c’est vrai ! S’il vous plait que l’on arrête ces clichés faits à la va vite qui ne correspondent en rien à la réalité ! Partout où nous avons été, de la Transylvanie au nord, puis de la Bucovinie plus à l’est, en Moldavie jusqu’en Valachie plus au sud, nous avons été reçus comme un roi. Jamais, à aucun moment de ce parcours de 2000 kilomètres à travers le pays, nous avons été inquiétés ou avons ressenti un sentiment d’insécurité, bien au contraire. « Hospitalité » prend tout son sens chez les Roumains. Nous avons été invités tant chez des villageois que chez des paysans, à prendre un verre, un café, un repas et souvent même à passer une nuit. Parfois, il était même difficile de décliner l’invitation. Et si l’on doit retenir qu’un seul mot en roumain, il sera « multumesc » qui veut dire merci !
Le centre de Satu Mare (qui signifie grande ville) est en fait assez petit et s’organise autour de la place de la Liberté, aujourd’hui jardin public très fleuri et parfaitement entretenu. C’est là que l’on trouve les meilleurs hôtels de la ville comme le Dacia, l’hôtel Dana ou encore l’hôtel Aurora. C’est ce dernier que nous choisissons. Son style baroque nous interpelle malgré ses trois étoiles. Confort et services sont au rendez-vous pour trente euros seulement ! La salle de restaurant est décorée de grandes tentures rouges quant au mobilier, il va de pair Nous sommes plongés dans une autre époque. Ceci n’interdit pas le modernisme avec la connexion wifi gratuite ! Le personnel se montre stylé et discret jusqu’au moment où quelqu’un nous parle en français. Ce sera le défilé à notre table chacun y allant de son petit mot de bienvenue. Toutefois, nous avons repéré non loin du centre ville, sur les bords de la Somes une halte possible. Le lendemain, nous prenons la direction de Gherta Mica, le village aux maisons bleues.
Sortir de Satu Mare n’est pas un problème. La circulation est peu dense ; même aux alentours des 8 heures du matin, on est loin des bouchons de la région parisienne ! En périphérie, on retrouve les zones commerciales communes aujourd’hui à toutes les villes européennes. Les grandes enseignes internationales sont implantés : Mac Do, Super Markett, Métro… Nous passons par la station service pour faire le plein en GO. C’est le même prix qu’en France …. L’équivalent d’un peu plus d’un euro le litre. Jusqu à Livada, la route est relativement belle. C’est une deux voies avec des bas cotés aménagés. Toutefois, attention il faut partager la chaussée avec les piétons, les vélos, les charrettes tirées par les chevaux, les camions semi-remorques, et les voitures. Pour ces dernières, il y a deux catégories distinctes les Dacia ex Renault 12, et les voitures récentes, Mercedes, BMW X5 et autres 4x4 à la mode. Tout ceci roule à des vitesses différentes, se double, se dépasse à grands coups de klaxon. On frôle l’accident à chaque instant.
Arrivée à Livada, nous bifurquons à gauche sur ce qui nous semble être la bonne route. Un peu plus loin nous roulons sur du pavé : c’est digne du Paris-Roubais. Les amortisseurs encaisses les quelques kilomètres si l’on roule doucement. En longeant le lac de Carnesti, un endroit merveilleux pour passer la nuit, nous rencontrons un couple de paysans qui laboure un champ avec une charrue tirée par un cheval. Nous ne pouvons nous empêcher de faire le parallèle avec la Pologne d’il y a quinze ans. Nous nous arrêtons pour une séance photos. Le couple se prête au jeu avec un certain enthousiasme. Quelques minutes plus tard, la femme nous propose un café. Pourquoi pas ? Celui-ci est corsé et de plus, arrosé d’eau de vie aussi forte que de l’alcool à brûler. Après quelques gorgées, nous prenons des couleurs : il est grand temps de prendre congé. Nous poursuivons jusqu’à Gherta Mica, au cœur de la région Mamures.
Les maisons bleues
Sur les conseils de Gwen et de Marc, nous sommes allés à la découverte des maisons bleues. Nous les avons trouvées à Gherta Mica mais aussi un peu partout dans la région. Sur l’extérieur, les murs sont recouverts d’un enduit bleu qui les caractérise. Ces maisons ne possèdent qu’une seule pièce (monocellulaire). Quelques-unes unes sont encore couvertes d’un toit de chaume mais ceci est de plus en plus rare. La porte est la seule vraie ouverture car les fenêtres quand il y en a, sont de toutes petites tailles. Ces maisons sont souvent superbement décorées ce qui confère un certain charme à la région. Cependant, elles disparaissent les unes après les autres, remplacées par des bâtisses plus grandes, « plus modernes » fabriquées, elles, en parpaings. Sur l’un des chemins qui mènent dans les pâturages pentus de la montagne, un jeune roumain nous fait signe et nous invite chez lui. Nous avons l’explication. Il y a peu encore, 4/5 de la population vivait des champs. Chaque maison dans les villages était une petite ferme qui permettait au paysan de produire suffisamment pour faire vivre sa famille. Aujourd’hui, nombreux sont les Roumains qui travaillent à l’étranger et font construire une maison pour y revenir seulement de temps en temps, pour passer les vacances ou, à plus long terme, préparer leur retraite. C’est à celui qui aura la plus grande, la plus belle pour démontrer sa réussite sociale.
Ce phénomène s’étend bien au-delà de la région. Ainsi, à Negresti Oas une ville située plus à l’est, nous devions photographier pour une amie roumaine, une église et une Ciuperca, sorte de kiosque richement décorée de parement en bois sculpté ou les jeunes gens dansaient les jours de fête. La ville s’est métamorphosée en quelques années. De petits immeubles ont remplacé les anciennes maisons. La « ciuperca » n’existe plus quant à l’église nous ne l’avons pas retrouvée. La ville s’étend maintenant le long de la route qui mène à Certeze. C’est là, grâce aux indications fournies par un quidam arrêté dans la rue, que nous découvrons une autre Ciuperca. Mais dans quel état, enchâssée maintenant entre deux maisons récentes, pratiquement à l’abandon ! Assurément, ce patrimoine culturel disparaîtra dans un futur très proche.
Tard dans la nuit nous rejoignons Baia Mare par la route. Celle-ci est sinueuse et grimpe fortement avant d’entamer une longue descente en lacets. Nous venons de passer un col mais nous n’avons rien vu du paysage. Nous décidons de faire le chemin inverse le lendemain.
Avant de retourner sur nos pas, nous faisons un petit tour dans la ville. Baia Mare est un centre industriel et minier. Se balader dans le centre historique est fort agréable ; la ville a accueilli une école de peinture fréquentée par des artistes (impressionnistes) venus du monde entier. Mais c’est surtout par son industrie minière que le chef lieu est connu. La pollution accidentelle de l’an 2000 est encore présente dans les esprits. Nous quittons Baia Mare pour nous diriger en direction de Sighetu Marmatiei.
Après quelques kilomètres, nous faisons une première halte à Baia Sprie, une autre petite ville minière. Là, nous avons la chance de rencontrer l’ingénieur V.Pasca . En nous emmenant sur le site, il nous raconte que la mine est actuellement fermée car non rentable pour les anciens propriétaires. Toutefois, sous son impulsion, quelques mineurs travaillant avant avec lui, ont décidé de la rouvrir à leur propre compte. Les bénéfices ne seront pas importants mais qu’importe du moment que cela leur donne du travail. La mine est composée de 5 niveaux descendant à – 380 m, et ceci sur une longueur de 5 km. Avec lui, nous pénétrons dans la mine et accédons au puits principal. Dans le long couloir, il fait presque nuit noire. Seuls guident nos pas, les deux fils de rails servant au va et vient des wagonnets. Parvenu à la salle du puits, c’est impressionnant : La cage grillagée, la seconde galerie servant de réserve à la petite locomotive électrique et a ses wagonnets, le matériel, le tout perçu sous un éclairage blafard. La remise en état de l’installation a débutée. Nous ressortons à l’air libre. La lumière crue du soleil fait mal aux yeux. Dans un bâtiment annexe, nous visitons la salle des compresseurs. Quatre gros blocs modernes qui pulsent sous 5 bars, l’air nécessaire dans les galeries. Nous nous quittons en nous promettant de nous revoir.
Nous poursuivons la montée du col de Pasul Gutai.
Paysages de montagne
La chaussée est quelque peu dégradée par endroit ce qui ralenti parfois la circulation. Mais la montée dans la forêt est somptueuse. Par endroit, nous découvrons la vallée et au loin d’autres montagnes aux sommets enneigés. Nous franchissons le col. La route redescend sur la vallée de la Mare. pour nous dirigé vers Sapänta.
Les vallées de la Tysa et de la Mare.
Sapanta est réputée pour son cimetière très original. Un Français de passage le surnomma le cimetière Joyeux.
En effet, chaque tombe est ornée d’une sculpture sur bois, sorte de bas relief qui raconte d’une manière très humoristique la vie du défunt. D’un style naïf haut en couleur, agrémenté de poèmes, les 600 tombes, sont l’œuvre de Ioan Stan Patras qui offre ainsi un témoignage de la vie de son village. Aujourd’hui c’est Pop Dumitru qui perpétue cette œuvre avec autant de verve et de talent. Si vous passez par Sapanta, faites vous accompagnés d’un interprète. Certaines représentations ou épitaphes sont vraiment cocasses. Non loin, de l’autre coté de la route, le monastère mérite également une visite. De là, nous poussons à nouveau jusqu’à Sighetu Marmatiei pour remonter la vallée de la Mara.
En effet cette vallée est renommée pour les portails en bois qui borde la route la longeant. Réservés dans le passé aux familles riches, ces portails ont une grande symbolique car ils figuraient selon la tradition, une barrière contre le mal. La maison, la famille, étaient ainsi protégées. De ce fait, nonobstant l’aspect décoratif, de nombreux symboles significatifs sont sculptés sur ces portails de bois. Les habitants de ces vallées comme celles avoisinantes respectent les traditions. Les jours de fête et les dimanches ils revêtent des habits et costumes traditionnels avec une grande fierté. Ainsi, nous avons put assister à une procession à la sortie de l’église d’un village.
Chaque région à ainsi son costume où dominent trois couleurs principales, le rouge le blanc et le noir. Mais si les anciens perpétuent ces coutumes, les jeunes gens préfèrent maintenant le jeans et le T shirt.
La route de la vallée de l’Isa traverse de nombreux villages où se déroulent le dimanche, fêtes religieuses, processions, kermesses et autres réjouissances. Elle mène au monastère de Barsana., un des plus beau de la région.
Nous poursuivons notre route par la montagne jusqu’à Nasaud et Britista. Puis en empruntant la E 58, nous nous dirigeons vers Campulung Moldovenesc qui ne sera qu’une ville étape. Nous arrivons en Bucovinie, région emprunte de spiritualité par le nombre et la beauté incroyable de monastères. Peu avant Campulung et cela jusqu’à Suceava, la route a été très endommagée à la suite d’inondations. Des pans entiers de montagnes sont tombés ravageants la chaussée actuellement en réfection. Ainsi, pour ne pas risquer d’endommager la suspension, il est préférable de prendre sur la gauche la 17A. Cela permettra de visiter les premiers monastères de la région : le monastère de Vatra Moldovitei puis celui de Sucevita. et de traverser la petite ville de Radauti, une charmante bourgade où l’on trouve des superbes poteries.
Une religion très présente
Si par la langue les Roumains ont hérité du latin, ils puisent les racines de leur foi des influences byzantines. 80 % de la population est orthodoxe si ce n’est plus ! La religion joue un rôle important dans la vie des Roumains et hommes comme femmes croient avec une grande ferveur principalement en Bucovinie et en Moldavie. Dans cette région, des monastères, il y en a partout et l’on ne peut s’empêcher de ressentir cette spiritualité environnante. Une paix intérieure envahie même le moins croyant.
La visite de tous ces monastères est quasi impossible. Nous faisons donc le choix à partir de Suceava : d’un coté celui de Voronet puis de l’autre, ceux des environs de Targu Neamt : Neamt, Secu, Sihastria et surtout celui d’Agapia. C’est certainement ce dernier qui nous a le plus touché. Entre 400 et 500 nones vivent à plusieurs dans des petites maisons situées tout autour du monastère.
L’église à été peinte en 1858 par Nicolae Grigorescu à peine âgé alors de 18 ans. Il a fait ces études à paris. Un peu plus haut, à deux heures de marche, il y a un second monastère construit en bois. Mais réservons sa visite à ceux qui sont vraiment sous le coup de la passion ou aux amoureux d’une fleur très protégée en ces lieux.
De fait, nous nous dirigeons maintenant sur Pietra Neamt en faisant le détour par le lac Batca Doamnei. La route est belle et permet de faire une halte pour la nuit, nous sommes assurés d’avoir des vues superbes sur le lac artificiel qui sera encore plus beau en fin d’après midi avec le soleil couchant.
De Pietra Neamt nous retiendrons son caractère pittoresque, et ses jardins fleuris. Mais nous avons du retard sur notre planning, impossible de nous attarder malgré de très belles promenades prévues au départ du parc qui recouvre un flanc de la montagne.
Nous tirons donc directement vers Ploesti via Focsani et Buzau par la route qui est très belle il faut le souligner. En effet nous avons rendez-vous non loin de Valenii de Munte le lendemain et il aurait été mal séant de repousser cette visite.
Nous arrivons à Ploesti en fin d’après midi par le coté nord ouest. C’est le quartier industriel. Usines pétrochimiques et autres gros pollueurs d’atmosphère sont implantés au milieu de puit de pétrole. L’air est nauséabond. Malgré cette mauvaise impression nous pénétrons dans le centre ville. Ici, les vents chassent du bon coté et les relents industriels ont disparus. Le cœur de Ploesti est très sympathique avec ses jardins, ses terrasses… Bref, nous passons une excellente soirée avec un ciel bleu au-dessus de notre tête ( ce qui n’est pas toujours le cas dans notre capitale !) Mais demain, il faut assurer.
L’orphelinat de Père Tenase.
Aidé par des bénévoles venus de différents pays et l’association Pro Vita , le père Nicolae Tanase a construit, plusieurs maisons réparties en deux villages. Celles-ci accueillent des enfants filles et garçons âgés de quelques mois seulement jusqu’à l’adolescence. L’orphelinat essaie de vivre en semi-autarcie en produisant par lui même certaines denrées alimentaires par l »élevage et la culture. Parmi les projets du père Nicolae, il y a celui de crèches et écoles maternelles ouvertes aux enfants des villages alentour, toujours dans le soucis d’intégrer les petits orphelins de Pro Vita. Pour notre part, nous nous sommes chargés du convoyage de centaine de denrée et de livres en Français car il restait un peu de place dans le 61. Mais ce peu a su redonner des sourires aux enfants.
La vallée d’Olt.
Nous avons fait un autre bond qui nous a conduit à Ramnicu Valcéa. Une jolie bourgade où l’on peut faire étape avant de s’engager dans la vallée D’Olt. Cette dernière est une véritable merveille qui coupe les Carpates méridionales. Outre les monastères de Cozia et de Turgul qui méritent une attention particulière, nous avons pris le temps de nous balader dans le parc naturel de Gozia , non loin du mont qui lui a donné son nom. Celui-ci culmine à 1660 mètres. Et donne naissance à des sources et torrents descendants en cascade dans la vallée. La vallée, c’est également des stations thermales réputées comme Calimanesti Caciulata. A ce que l’on dit, Napoléon III appréciait les eaux minérales de cette station et en faisait venir jusqu’à Paris ! Nous arrivons enfin à Sibiu, but final de cette première randonnée en Roumanie.
La ville Médiévale a la réputation d’être l’une des plus belle de Roumanie. Malheureusement pour nous, elle est actuellement en reconstruction. Les rues sont en chantiers avec de nombreuses déviations. Nous sommes fortement déçus mais il nous est impossible de nous montrer objectif dans ces conditions et nous réservons notre avis pour notre prochaine visite car vous pouvez en être persuadé, nous y serons avant l’automne.
L’image que nous conservons de la Roumanie sera celle d’une région montagneuse magnifique, d’une campagne bucolique à souhaits. Ce sera également un regard sur le passé, avec les charrettes tirées par les chevaux, ces paysans qui travaillent dur dans les champs, sans tracteur ni moissonneuse, comme le faisaient nos grands-parents jadis. Mais surtout, nous garderons dans notre mémoire, ces échanges avec les gens, sans hypocrisie aucune, des gens fiers d’être, accueillants et chaleureux nous offrant sans compter le peu qu’ils avaient comme ce berger qui en Français nous parlait du journal le Monde en nous invitant à le suivre jusque chez lui ou encore ce Pop avec qui nous avons partagé son ordinaire
Nul doute, la Roumanie est un merveilleux pays et c’est aux Roumains rencontrés au hasard des chemins que nous devons dire Multumesc.
En pratique
Pour les courts séjours ne dépassant pas les 30 jours, les citoyens européens (donc les Français), peuvent entrer en Roumanie avec la carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité.
Se faire comprendre
Le roumain est une langue latine mélangée avec des mots slaves, hongrois, turc… Les Roumains comprennent spontanément l’italien mais beaucoup d’eux parlent français. Quant à l’anglais il se généralise.
Quelques expressions courantes :
Oui da
Non nu
Merci Multumesc
Bonjour Buenazjua
Bonsoir bunaseara
Bonne nuit noapte buna
S’il vous plait varog
Madame, doamna
Monsieur domnule
Le téléphone
Pas de soucis pour téléphoner avec son portable, la Roumanie est couverte par un réseau performant. Toutefois, si les appels intérieurs ce n’est pas trop cher, en revanche sur l’international la facture est douloureuse. 65cts d’euro la minute !
Décalage horaire :
Quand il est 12 heures à Paris, il est 13 heures à Bucarest
Capitale : Bucarest. - Superficie : 238 390 km2. - Population : 22 387 000 habitants. - Monnaie : leu (pluriel : lei ; sigle : Lei). 1€ vaux 3,50 lei - Chef d’État : Traian Basescu, élu le 12 décembre 2004
Camping et aires de services.
Il existe de nombreux sites où l’on peut s’arrêter en toute sécurité pour la nuit. Si les aires de services sont encore peu fréquentes, on peut trouver en revanche des campings notamment à proximité des monastères comme par exemple celui de Dragomirna ( Bucovinie). Enfin la solution chez « l’habitant » est vraiment à envisager. On stationne le camping car sur le pré voisin et l’on profite de toute les commodités pour une somme vraiment très modique.