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Camping car : Où passer la nuit ?
Stationner son camping-car pour la nuit “où et quand on veut” semble de plus en plus problématique surtout dans une région proche d’un littoral qu’il soit méditerranéen ou Atlantique. Pour répondre à l’affluence, de nombreuses communes ont aménagé des emplacements réservés à nos camions. Si cette solution a le mérite d’exister, convient -elle aux attentes des camping-caristes qui ont parfois l’impression d’être “parqués”.
Perlin Pimpin
Où passer la nuit
La France est une destination prisée par les campingcaristes européens et si dans les régions non touristiques les camping-cars restent largement acceptés et peuvent stationner la nuit à peu près n’importe où, en revanche, dans certaines régions, notamment celles proches d’un littoral, de nombreuses difficultés sont à constater.
A l’encontre d’une certaine liberté chère aux campingcaristes, les stationnements obligatoires sur des parkings réservés parfois payants semblent fleurir. A l’inverse, le stationnement sauvage subit des interdictions de toutes sortes, y compris celles déguisées, qui deviennent de plus en plus nombreuses. D’un point de vue strictement législatif, un camping-car est un VL (véhicule léger), qui jouit, de ce fait, des mêmes droits que tous les véhicules d’un tonnage inférieur à 3,5T, voiture, berline ou 4x4. ( au dessus de 3,5 T, il s’agit d’un motor home).
Dans la pratique, force est de constater que des arrêtés municipaux interdisent ou limitent parfois le stationnement de nuit aux seuls camping-cars quand ce n’est pas purement et simplement une barre de hauteur ou des rochers qui entravent l’accès à l’emplacement convoité. Ces interdits discriminatoires sont contestés de plus en plus par les fédérations, associations et clubs de camping-caristes.
Les réticences des communes
Si l’on ne peut négliger les nuisances apportées par le stationnement sauvage de plusieurs dizaines et dizaines de camping-cars en un même lieu, sans aucune structure aux alentours ( même pas une poubelle ) que peut-on reprocher à quelques camping-cars qui séjournent une journée ou deux ? En fait, mais ce n’est pas la seule cause, certains responsables locaux redoutent l’arrivée de “gens du voyage” sur des espaces qui pourraient se montrer propice à l’installation d’une aire de services avec des emplacements aménagés.
Certaines communes se retranchent sur la proximité d’un camping municipal ou non, le plus souvent payant, de manière à interdire le stationnement sur le restant du territoire communal. Nuisances aux riverains, manque d’espace, impossibilité technique de se garer pour d’autres sont les excuses le plus souvent avancées par les maires pour interdire le stationnement de nuit quand ce n’est pas la peur de gâcher le paysage du bord de mer avec des alignements de véhicules blancs. Toutefois ce tableau n’est pas aussi noir qu’il n’y parait. Il s’agit de points précis, connus des associations et des clubs qui oeuvrent pour faire changer ces mentalités.
Heureusement, de l’avis de tous, les camping-caristes sont très bien accueillis par une grande majorité des communes. Il faut le souligner, la France est le pays européen le plus doté en équipements, aires de services et emplacements de stationnement prévus pour recevoir des camping- cars.
Les habitudes changent
Depuis quelques temps, les habitudes évoluent. Les camping- caristes fréquentent de plus en plus les campings qui offrent des structures adaptées à leurs besoins. Les vacanciers, bénéficient des installations des autres campeurs, sanitaires, piscine, aire de jeux, tennis.... Ceci est d’autant mieux accepté quand c’est une démarche volontaire de la part du camping-cariste et qu’il n’y a aucune obligation imposée par la commune et encore moins d’interdiction. Par ailleurs, des petits villages soucieux d’attirer les touristes ont fait de gros efforts pour accueillir dans de bonnes conditions les camping-cars. Situés non loin de hauts lieux de concentration souvent sur-peuplés, parfois à proximité de la mer, ils offrent des emplacements gratuits et l’accès à une aire de services pour une somme souvent modique (entre 5 et 10 € pour le véhicule et ses passagers ce qui correspond aux charges d’entretien).
Les actions menées
Régulièrement des actions sont menées par les associations et les clubs pour que soient défendus les droits des camping-caristes auprès des municipalités. Le SICVERL (le syndicat des véhicules de loisirs qui depuis le 1er juillet 2008 se dénomme UNI VDL) demeure vigilant et attaque en justice les communes actant des arrêtés municipaux illégaux et discriminatoires ( car ne touchant que les seuls camping-cars). D’autres entités à l’exemple de Camping Car en liberté développent des emplacement de stationnement en proposant aux communes des solutions et prestations pour réaliser des structures d’accueil répondant aux attentes de tous.
Adresses utiles
SICVERL UNI VDL
3 rue des Cordelières
75013 Paris
http://www.univdl.org/
tél. : 01 43 37 86 61
CAMPING_CARS EN LIBERTE
http://campingcar.enliberte.free.fr/
FFACCC
www.ffaccc.fr